Nous commençons à nous habituer – les matins ensoleillés et secs! Et ça permet de gagner un peu de temps sur les préparatifs de départ: rouler les matelas et les sacs de couchage, préparer le café pour monsieur et le thé pour madame, manger deux tartines de pâte à tartiner de Casino (comme Nutella mais meilleur, sans huile de palme et moins cher!), vider la tente et la plier, en même temps défaire la clôture des chevaux, rattraper les chevaux qui sont partis manger plus loin, tout ranger dans les sacs et sacoches en vérifiant l’équilibrage (avec un vieux cintre),
rattraper les chevaux qui sont partis manger plus loin, seller le cheval de bât, seller les deux autres, charger le bât, couvrir le bât avec la bâche, resangler (sinon, Fleur se retrouve avec la selle sous le ventre…). Ça y est, nous sommes prêts!
Et donc ce matin nous avons continué la descente -à pied- depuis l’étang d’Arreou jusqu’au Col de Pause. Nous avons croisé un garde de l’ONF, quelques randonneurs, beaucoup de belles vaches et leurs taureaux, un petit groupe de chevaux et sept ânes magnifiques.
La descente a continué -à pied toujours- jusqu’à Faup où nous avons fait halte et refait le plein d’eau à une source. Nathalie a même pu téléphoner à Amélie pour lui souhaiter un bon anniversaire: 16 ans, chapeau ma chérie!
Après la pause la descente a continué encore jusqu’à Couflens (autrefois connu pour ses mines de tungstène – les plus importantes au monde). C’est ensuite que les choses se sont gâtées. Le GR 10, après avoir traversé le jardin d’une dame qui nous a gentiment ouvert le portail, remonte un vallon en suivant le ruisseau d’abord par un sentier glissant, puis par un ancien chemin pavé dont certains tronçons sont complètement défoncés. Nous avons failli faire halte dans un gîte au creux de ce vallon, mais il n’y avait pas d’espace disponible pour les chevaux, aussi avons-nous dû poursuivre l’ascension. Le sentier est devenu rocailleux et très raide -difficile même pour les randonneurs- et nous avons dû descendre de cheval tellement nos montures étaient essoufflées et dégoulinantes de sueur. Nous n’avions parcouru qu’un tiers des six cents mètres de dénivelé entre le gîte et le col! Le reste à été gravi très péniblement, essentiellement à pied avec des pauses tous les cinquante mètres… Enfin, nous avons atteint ce fameux Col de la Serre du Cot à 1546m -que pariez-vous pour le réseau??? Deux bonnes surprises cependant: un abreuvoir pour les chevaux, et une cabane de berger pour nous.
Rencontre du jour: ce soir deux éleveurs sont venus sur le col, à la recherche de leurs vaches. Ils doivent les redescendre dans la vallée dans deux jours mais elles sont souvent dérangées par les sangliers et les ours. Et donc se déplacent beaucoup. Pas facile à trouver sur 600 hectares!
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Distance totale: ~375km
3 Responses
Vous êtes des héros!
Les chevaux sont des héros…
De belles photos, ces moments se méritent apparemment, des pensées de liberté et d’amitié, Bises, Renée