Hier soir, des cirrus ont envahi le ciel aussi n’avons-nous pas été surpris de nous retrouver dans les nuages ce matin. Le lever du soleil a cependant été magnifique.
Le beau temps nous a accompagnés jusque vers 15h00, nous permettant de parcourir dans de bonnes conditions la longue mais belle descente entre le Col de la Serre du Cot et Saint Lizier d’Ustou, dans une forêt de hêtres.
Là nous avons choisi d’abandonner le GR 10 et de gagner Aulus-les-Bains par la route, un itinéraire plus rapide, plus court, et plus confortable. Une bonne décision car la pluie a commencé à tomber quand nous avons passé le Col de Latrape, et nous n’aurions pas aimer avoir ce temps là en altitude. Nous nous sommes aussi rendu compte après coup que le passage par la Cascade d’Ars aurait été impossible pour les chevaux: il faut franchir une passerelle! D’où l’importance de consulter le TopoGuide avant chaque étape.
L’accueil à Aulus a été charmant: la dame de l’épicerie locale, à qui nous demandions l’adresse d’un gîte, a pris son téléphone pour nous organiser une place en chalet sur le camping municipal et un bel espace d’herbe pour les chevaux juste à côté. Un grand merci à elle, ainsi qu’au directeur de la colonie de vacances de la ville de Toulouse (!) qui a prêté le terrain. Pour la petite histoire, les gérants du camping tenaient auparavant celui de Sesquières, à côté de Fenouillet, et leur fille a fréquenté le poney club de Fenouillet pendant cinq ans…
Décision est prise de prendre enfin un jour complet de pause, à la fois pour les chevaux et pour nous, qui subissons soudainement de grosses courbatures (merci la montée du Col de la Serre du Cot). Donc au programme du soir, lessive et séchage du linge, et surtout un bon repas: apéro accompagné de bière ambrée ariégeoise, gigot d’agneau de chez Pistol (délicieux), pommes de terre rissolées, salade verte avec un vin bio local épatant et nectarines mûres à point.
Les émotions de la journée: au petit matin Tim a voulu consulter son GPS et là, mauvaise surprise, tous les itinéraires pré-enregistrés avaient disparu ainsi que la carte TOPO détaillée. Panique! Puis réflexion… Tim a changé les piles du GPS hier après-midi et a sûrement décalé la carte-mémoire. Et oui, c’était ça. Heureusement, nous avons de toute façon les cartes « traditionelles » (papier!).
Deuxième émotion: à la pause de midi, Vermeil se roule comme souvent…et reste couché de tout son long. Il s’endort même, mais ça dure un peu longtemps. Nous allons contrôler, et nous rendons compte qu’il s’est coincé contre une souche.
Il nous a fallu le tirer avec une corde pour lui permettre de se relever. Par chance il est resté très calme. Il garde en souvenir un peu de résine collée sur le poitrail.
Rencontre du jour: Pistol, le boucher, connaît bien sûr tous les éleveurs du coin et donc les deux avec qui nous avons discuté hier soir. Le souci principal des gens ici en ce moment est la prolifération des sangliers et des ours, qui perturbent la gestion des troupeaux en altitude. Il y a 39 ours sur l’ensemble des Pyrénées, dont 10 jeunes nés en 2016. 90% sont concentrés sur le territoire ariégeois.
Les chevaux: Vermeil reste le plus rétif à marcher sur le goudron. Peut-être est-ce à cause des barres qui restent un peu saillantes…mais nous n’osons pas les recouper comme nous faisons d’habitude, parce qu’il nous semble qu’elles donnent un peu plus d’adhérence sur les sols glissants.
Les pieds: pas de changement…
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Distance total: ~399km
5 Responses
Als je dit allemaal samen hebt doorgemaakt kan het nooit meer dtuk 🙂
Vous avez des courbatures seulement maintenant! Alors vous méritez bien votre pause! Le soleil reste avec nous la semaine prochaine encore alors profitez en bien. Gros bisous
Hello!
Grand merci pour les informations ,qui me permettent de voyager en restant statique .
May the luck be with you.
Magnifique !
Vous êtes formidables, bravo !!!!
Merci de partager vos aventures et votre énergie avec nous
Grosses bises et plein de soutien ( moral !) de Fabienne et Augustin
Pas de nouvelles pendant plusieurs jours , j’ai cru qu’un ours vous avez mangé!!!! d’autant plus s’ils prolifèrent, là, on va se croire dans Koh Lanta version Ariège. A l’heure ou je vous écris, la pause gourmande est finie, mais son doux souvenir va vous donner la « patate » pour la suite. Bisous.