500 Kilomètres à cheval pieds nus

…les aventures de randonnée en France

Au revoir l’Ariège, bonjour la Cerdagne.

Le ciel est gris dès le réveil et Vermeil est encore fatigué.


La circulation automobile, calme pendant la nuit, a repris non-stop vers 05h00. Les trains sont là aussi mais leurs toudoum-toudoums sont moins pénibles du fait de la lenteur de leur progression sur cette ligne tortueuse (entre Ax et Latour de Carol/Enveitg, la vitesse maximum est 40km/h). Voici par exemple «La Parisienne», le dernier train de nuit de la SNCF, qui arrive directement de Paris Austerlitz le matin et qui repart le soir.


La suite de notre parcours remonte encore le cours de l’Ariège jusqu’à L’Hospitalet près l’Andorre, d’abord par un chemin carrossable confortable qui croise trois fois la voie ferrée

Les filles, vous connaissez ce pont – la dernière fois c’était en travaux

puis par un sentier assez compliqué par endroits -passages d’éboulis- où il a fallu motiver Vermeil…

La sortie de L’Hospitalet est compliquée elle aussi: une volée de marches, puis un passage rocheux assez raide qui oblige à mettre pied à terre.

Plus impressionnant que difficile grâce aux grandes marches sur la gauche; bien pensé!

Petite pensée pour Renée, à la base de l’escalier:


En montant, le sentier coupe normalement un lacet de la route, mais il faut enjamber un petit parapet avec le fossé rempli d’eau courante, puis le talus: les chevaux disent «NON», et nous n’insistons pas car la route en question est désaffectée. Nous prenons donc la route jusqu’au lacet suivant où nous faisons halte.


Les premières gouttes de pluie précipitent notre remise en route -dommage pour Vermeil qui s’était couché- et nous reprenons le sentier vers le Col de Puymorens, une montée depuis L’Hospitalet de 800m, assez caillouteux mais à la pente confortable. La fin de la montée se fait par un chemin forestier beaucoup plus raide et qui semble interminable.

Passage sous les conduites forcées qui alimentent la centrale électrique de L’Hospitalet à partir, entre autres, de l’Étang du Lanoux. Avec une superficie de 172 ha et une capacité de stockage proche de 70 millions de m3 d’eau, il est le plus grand lac des Pyrénées. Le barrage du Lanoux a été construit entre 1957 et 1960, à 2213 m d’altitude et il mesure 45 m de haut.

Sitôt arrivés dans l’axe du col, le vent se combine à la pluie pour nous glacer jusqu’aux os.

Derrière nous, l’Ariège, devant la Cerdagne et les Pyrénées Orientales

La descente vers la Vallée du Carol (-700m) reprend le chemin des transhumances , tantôt herbeux tantôt raviné. L’arrivée sur Porta marque la fin de la pluie et, le croirez-vous?, c’est sous le premier rayon de soleil de la journée que nous franchissons les portes de la Pastorale.

Les chevaux: Fleur et Hévéa vont bien, les postérieurs sont un peu sensibles aux cailloux mais elles arrivent détendues à l’étape. Vermeil est resté sans cavalier aujourd’hui encore; le démarrage a été  beaucoup plus facile qu’hier et il ne boîte plus. Par contre, la sensibilité dans les postérieurs reste plus élevée que pour les juments. Ça ne l’a pas empêché de bien marcher, même dans les passages difficiles, mais il était très raide une fois mis au repos.

Total distance: 18.13 km
Total climbing: 1009 m
Total descent: -633 m
Total time: 06:42:41

Distance totale: ~528km

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Myriam
Myriam
Invité
6 années il y a

Vraiment! Vous avez eu assez de (la) pluie!

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