Encore une surprise pour nous ce matin: nous nous croyions seuls sur la zone pastorale, mais une pouliche comtoise est arrivée suivie de deux vaches gasconnes. Heureusement nous avions fermé la barrière de leur parcelle hier soir. Puis est arrivé Michel Comas, président du groupement pastoral de Port de Llo et propriétaire des bêtes. D’abord surpris et un peu contrarié de nous trouver là, il a rapidement engagé la discussion…qui s’est prolongée trois bons quarts d’heure. Entre-temps le reste du troupeau est arrivé et en particulier le taureau.
Du coup, bien que n’ayant pas de clôture à ranger, nous sommes quand même partis après 10h00.
Nous avons suivi le GR de Cerdagne jusqu’à Eyne puis l’avons abandonné au profit du GR 36 afin de pousser plus avant vers l’est et la limite orientale de la Cerdagne. Nous avons ainsi passé Eyne 2600 (ne vous y trompez pas, 2600 c’est le sommet des pistes, la station elle-même est à 1770!), puis traversé la forêt de pins jusqu’à la descente sur Planès.
Planès est connu pour sa petite église de forme triangulaire dont l’origine a fait couler beaucoup d’encre.
Nous avons laissé là le GR 36 pour emprunter «les balcons de la Têt», un itinéraire qui porte bien son nom car le changement de paysage est brutal: nous quittons la plaine de Cerdagne pour une vallée très encaissée et rocheuse. Le chemin descend d’abord jusqu’à la gare de Planès, arrêt sur le circuit du train jaune. Le bâtiment lui-même a changé d’affectation et nous avons rencontré les nouveaux propriétaires: John et Marie, un couple britannique charmant avec qui nous avons encore passé une bonne demi-heure à parler.
Le chemin atteint ensuite le fond de la vallée et traverse la Têt sur un vieux pont de pierre.
La montée sur la rive gauche se fait par un sentier escarpé et assez difficile (Tim adore!), qui se termine même par des escaliers dans le hameau de la Cassanya. Mais il offre un point de vue exceptionnel sur le pont Gisclard, magnifique pont suspendu pour le train jaune.
Une fois la N116 franchie, la montée reprend, aussi raide et étroite, jusqu’à un canal d’irrigation que l’on longe sur quelques mètres
avant de trouver enfin un chemin montant de pente acceptable. Il traverse la conduite-forcée qui alimente la centrale hydro-électrique de la Cabanasse à partir du lac des Bouillouses – tous construits pour le train jaune.
Enfin le chemin nous conduit à Sauto. Il y rejoint le chemin Vauban, lequel s’étend vers l’est en direction d’Olette et vers le nord vers La Llagonne puis Matemale. Joli belvédère sur la vallée de la Têt
et agréable chemin, mi-empierré mi-enherbé.
Nous finissons par passer La Llagonne, porte du Capcir, et bivouacons devant Mont-Louis à la belle étoile, faute d’avoir trouvé un abri.
[sgpx gpx= »/wp-content/uploads/sites/16/gpx/2017-10-11.gpx » uom= »2″]
Distance totale: ~642km
2 Responses
L aventure de votre vie! 🙂 Quelle expérience! Tu me raconteras ça encore une fois en Néerlandais Tim!:)
Eenmaal terug in de bewoonde wereld (!) ga ik een samenvatting in het Nederlands en het Engels maken. Erna komt een uitgebreider verhaal met meer foto’s in het Frans – en dan hopelijk Nederlands en Engels ook…