Quatrième et dernier jour pour arriver à notre destination: Mercuès, où nous nous sommes mariés, et où résident les parents de Nathalie.
Après avoir retraversé la Nationale 20 nous poursuivons plein nord d’abord en longeant celle-ci, puis en prenant chemins et petites routes.
La pause méridienne, devant l’entrée sud du tunnel ferroviaire de Pouzergues, est l’occasion d’un grand changement: le père de Nathalie vient chercher le bât et les sacoches et amène avec lui Irys, la cousine de Manon et Amélie, pour qu’elle fasse cette dernière étape à cheval avec nous. Nous sommes donc maintenant cinq cavaliers.
Beaucoup de pas au menu: d’abord une petite route sur le causse jusqu’au Payrat, puis des chemins, parfois carrossables mais caillouteux, dans la vallée qui descend jusqu’à Cahors. 
Et enfin, après être passés sous le viaduc des Sept Ponts, un superbe galop dans la longue prairie que longe la Nationale à l’entrée de la ville. La sortie du pré se fait à gué en traversant le ruisseau de Lacoste pour rejoindre le chemin de Bartassec.
Enfin, le bord du Lot, la fontaine des Chartreux,
et le célèbre Pont Valentré. Il nous faut encore traverser tout Cahors
jusqu’à la zone de Regourd, puis nous échappons à la route de Mercuès, trop fréquentée, en passant par les vallées sèches et les collines. Nous finissons le parcours par l’ancienne voie ferrée au bord du Lot.
Un pré clôturé, aimablement prêté par un habitant de Mercuès, accueille les chevaux, et un lit confortable nous attend chez les parents de Nathalie!
Les chevaux: malgré le soleil qui tapait dur et les chemins caillouteux du Lot, ils ont très bien tenu le coup. D’une manière générale, les chevaux montrent qu’ils sont tout à fait capables de s’adapter au sol; ce sont les cavaliers qui trouvent ça difficile… Quant à Hévéa, sa plaie au poitrail était propre ce matin, sans gonflement ni douleur. Aucune boiterie associée.