Les chevaux ont eu une nuit agitée, galopant le long des clôtures et s’appelant d’un pré à l’autre.
Et ce matin, nous voici de nouveau deux cavaliers et trois chevaux.
Nous quittons les chemins secs et pierreux du Lot pour les paysages plus souples du Tarn-et-Garonne. Enchaînant coteaux et vallées, la route nous conduit à Lafrançaise, où l’orage naissant donne au Bosc de Labarrade un air fantasmagorique.
Heureusement, la pluie passe plus au sud et nous abordons sans encombres la descente vers le Tarn.
Le pont (encore un pont suspendu comme beaucoup sur le Tarn: Villebrumier, Villemur-sur-Tarn, Mirepoix-sur-Tarn, Bessières et Buzet-sur-Tarn) nous donne accès à la plaine du Tarn et à ses nombreux vergers. Hélas, les traitements chimiques vont bon cours, et nous en prenons plein le nez. Nous empêchons même les chevaux de brouter.
Enfin, nous arrivons à Meauzac et campons au bord d’un des lacs de gravières transformé en zone de loisir.
L’œdème au poitrail d’Hévéa a complètement disparu. Peut-être n’était-ce en fait qu’une réaction à une piqure d’insecte? Par contre, elle ne semble pas tout à fait «carrée» aujourd’hui.
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Distance cumulée: 210 km