500 Kilomètres à cheval pieds nus

…les aventures de randonnée en France

Pour bien commencer l’année

Pour nous, 2022 a commencé…dans le pré avec les chevaux. Cernés par la brume nous avons attendu minuit, curieux de voir leur réaction aux traditionnels feux d’artifices: 30 secondes d’étonnement devant les premières explosions avant de se remettre à brouter.

Et aujourd’hui, premier janvier ensoleillé, une belle balade nous attend. Nous avons décidé d’aller souhaiter la bonne année à quelques proches à cheval avec Fleur et Vermeil.

Première étape:

Pechbonnieu, après avoir traversé Saint-Alban puis Castelginest. L’Hers est chargé de limon, les chemins sont gras, mais le soleil est radieux et la (brève) vue sur les Pyrénées splendide.

Comme il fallait s’y attendre, les copains, Cathy et Jacques, ne sont pas là mais nous voyons quand même leur fils, le temps pour Fleur de laisser un peu d’engrais dans leur jardin…

Deuxième étape:

Gratentour,

où nous saluons Odile et Jean-Jacques, la tante et le cousin de Nathalie. Comme il se doit, Fleur laisse un peu d’engrais pour le jardin là aussi!

Petite pensée pour Marie-Aude en passant devant chez elle puis…

Troisième étape:

la suite du parcours est erratique: la carte IGN de Nathalie est «un peu» vieille (1991) mais même le GPS ne s’y retrouve pas toujours. Les villas et lotissements ont envahi les bords des routes, beaucoup de chemins ont disparu. Heureusement il reste quelques prés et champs non clôturés qui nous permettent de zigzaguer mais les chevaux enfoncent dans le sol trop meuble.

Les bois de Bruguières nous donnent un peu de fil à retordre: les chemins existent mais ne correspondent plus aux tracés de la carte. Par ailleurs, ils sont détrempés par les pluies récentes et creusés par les passages de motos et vélos. Mais les chevaux s’appliquent – et nous aussi pour ne pas les déséquilibrer – et tout se passe bien. Nous longeons Cépet, et passons devant un petit troupeau de moutons qui donne des émotions à Vermeil. Mais il contrôle sa peur (Nathalie a changé sa façon de tenir les rênes depuis nos derniers incidents et garde à présent le contact au lieu de les laisser longues, ce qui permet une réaction plus rapide et semble rassurer son cheval), et nous arrivons à Saint-Sauveur dont nous découvrons le centre ancien. Petit détail amusant: beaucoup de maisons portent une double numérotation, le système traditionnel séquentiel venant d’être remplacé par le système métrique.

La descente vers l’autoroute nous offre de nouveau un panorama magnifique mais le grondement des véhicules est saisissant.

Nous arrivons à Saint-Jory (une appellation dérivée de Saint-Georges)…

…et rejoignons le bord du canal, que nous longeons jusqu’au lac de Peyraillès à Lespinasse.

Un petit crochet vers la Beauté pour saluer Ana et Guy – absents eux aussi – et nous rentrons à Fenouillet.

Les chevaux ont été très agréables à monter mais ils sont contents de retrouver leur pré!

Plaisir partagé

Le plaisir de la promenade à cheval ne tient pas seulement à l’équitation. Il est aussi dans la rencontre, avec les promeneurs, les habitants, voire même les automobilistes, qui sont généralement ravis de voir des chevaux de près, surtout dans des lieux aussi inattendus que les zones urbanisées.

Tim a gagné!

La cicatrisation des blessures de septembre aura été bien longue mais, ça y est, la dernière croûte sur le talon de Tim est tombée le 21 décembre. Pour Fleur le recouvrement épidermique se termine juste.

En fait, pour Tim, ça avait bien démarré, les points étaient propres et les extrémités de la plaie se refermaient. Mais au bout de quelque temps il a fallu se rendre à l’évidence: la cicatrisation ne progressait plus, pire la plaie se recreusait. Probablement un staphylocoque, ce qui a été confirmé par l’efficacité d’une pommade à base d’acide fusidique. Son application biquotidienne a mis fin aux atermoiements cicatriciels, et voilà, un mois après c’est enfin terminé.

Concernant Fleur, la progression lente mais constante de la cicatrice ne nous a pas inquiétés: l’atteinte n’était que cutanée, donc assez superficielle, et on sait que les zones articulaires sont soumises à des contraintes qui ne facilitent pas les choses. Nous aurions peut-être dû essayer une pommade à base de plantes conseillée précédemment par l’ancienne docteur vétérinaire Cordula Baader: Progel, du laboratoire Bionature, mais nous nous sommes contentés de pansements hydrocolloïdes et de patience…

2022

Après les perturbations de 2020 et 2021 nous espérons que 2022 sera plus clémente pour tout le monde – l’espoir fait vivre. Nous essaierons de vous faire partager encore nos petites aventures équines. D’ailleurs si vous voulez lire d’autres aventures nous vous recommandons
Notre vagabonde liberté – à cheval sur les traces de Montaigne,
du philosophe Gaspard Kœnig

Bon voyage à tous!

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2 Responses

  1. Merci pour cette belle balade et tous mes voeux pour une année 2022 plus apaisée et sereine !

  2. Grosse pensée pour vous 🥰
    Bonne et heureuse année 🎉
    Heureuse que tout le monde aille mieux 🥰
    La balade est belle, merci encore de partager ça avec nous ❤

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