Toujours concernant le foin, les chevaux nous ont réservé une drôle de surprise: un agriculteur de Fenouillet nous avait offert sa récolte envahie de folle avoine et refusée par le centre équestre qui lui prenait habituellement. Les chevaux étant friands de folle avoine fraîche, Nathalie pensait qu’ils en seraient satisfaits. Mais point du tout! Passée la première bouchée, ils sont retournés brouter et ce n’est qu’au compte-goutte qu’ils vont piocher dans la grosse balle.
Comme au mois de mai, le transport des chevaux s’est fait en van, deux par deux, avec un scénario similaire: Amélie, alors en vacance, a pris Uristo et Uline à Rigal (l’occasion pour elle d’une balade sympa sur le dos de son cheval avec Uline en longe); Fleur et Vermeil sont restés seuls à Laboulfy pendant quelques jours avant d’être transportés à Fenouillet.
Une semaine après, Tim est allé chercher les deux autres à Rigal. Bien sûr les retrouvailles ont été joyeuses!
Les six mois qu’ils ont passés dans les coteaux quercynois ont grandement changé leurs silhouettes: ils ont maigri (même Uristo) et se sont musclés. C’est au niveau des fesses que le développement musculaire est le plus visible. Contrairement aux humains, les chevaux conservent le bénéfice de l’exercice physique pendant plusieurs mois. Nous nous sommes amusés à tracer leurs déplacements avec un collier GPS, comme nous avions déjà fait à Fenouillet: ils ont parcouru ±11km sur 24 heures et semblent affectionner particulièrement la plaine de Malepeyre, qu’ils quittent essentiellement pour venir boire à la maison. Ce n’est guère surprenant car les chevaux préfèrent les zones dégagées d’où ils peuvent surveiller les environs, et donc les hauteurs.
Total climbing: 2026 m
Total descent: -2056 m
Total time: 23:59:00
Un autre artifice nous a permis de visualiser leurs déplacements: des petites caméras déclenchées par les mouvements. Elles nous ont aussi donné un aperçu de la faune sauvage en vadrouille dans les environs immédiats de la maison: renard, chevreuils, oiseau. Mais pas de sanglier.
Hiver = mise au repos pour beaucoup d’espèces, animales et végétales. Les guêpes ont déserté l’entrée de leur terrier, les punaises ne sortent plus de leurs cachettes, et la plupart des arbres ont perdu leurs feuilles (sauf les lauriers-sauce qui font de grosse taches vertes dans le paysage).
L’hiver enfin, c’est la gelée blanche et la brume au petit matin, dont la «respiration» modifie l’aspect du vallon de minute en minute.
5 réponses
Bonjour à tous les deux,
merci pour ces belles nouvelles…ce petit film des chevaux et ce partage.
Je vous souhaite une très belle année 2025, que vos projets continuent à se développer pour
votre bonheur et celui de vos animaux.
Voici le lien de l’exposition que j’ai réalisée au haras de Tarbes au festival Equestria de cet été.
https://youtu.be/QSiogtwPhqA?feature=shared
De chaleureuses pensée pour vous deux,
Et au plaisir de vous voir,
Renée
Merci pour la présentation de cette superbe expo, Renée. Enfin, votre travail a trouvé un cadre qui le mette en valeur. Après toutes ces années de préparation, je suis ravie pour vous!
Bises, et au plaisir de se retrouver…avant l’année prochaine.
Encore de belles images bucoliques qui nous font nous évader un peu (en attendant que je vienne « pour de vrai » !). Très bonne année laboulfiesque =)
Amicalement
Béatrice
Toujours agréable d’avoir des nouvelles et de regarder les photos et les vidéos : c’est un réel plaisir de voir ces quatre chevaux gambader ensemble avec tant de bonheur.
Je vois que tout se passe au mieux pour vous deux. C’est une bonne année qui commence.
Liou va très bien aussi
Bonne continuation
Toujours agréable d’avoir des nouvelles et de regarder les photos et les vidéos : c’est un réel plaisir de voir ces quatre chevaux gambader ensemble avec tant de bonheur.
Je vois que tout se passe au mieux pour vous deux. C’est une bonne année qui commence.
Liou va très bien aussi
Bonne continuation