La garantie que votre cheval obtienne une alimentation équilibrée et riche en tous les vitamines, minéraux et oligoéléments nécessaires, est difficile. Après tout, il y a un tel de choix et de facteurs à prendre en compte.
Quand il est monté quelques fois par semaine, il faut qu’il a suffisamment d’énergie ainsi qu’une alimentation d’énergie/sport sera nécessaire, évidemment. Mais pour assurer que son peux est bien conditionnée, qu’il est vigilant et qu’il n’est pas trop capricieux, il faut ajouter quelques suppléments; et cela qui n’aide pas exactement, ne fera aucun mal non plus!
Bien sûr a-t-il besoin d’être nourri à intervalles réguliers; ceci signifie au moins deux repas chaque jour.
Juste comme le cheval féral… Mais non! Le cheval féral mange entre douze et seize fois par jour, pas seulement deux; il n’a pas besoin de compléments car il trouve tout le nécessaire dans son alimentation. Et il a toujours suffisamment d’énergie pour sa quotidienne.
C’est une situation bien triste pour le cheval domestique; malgré tous les bonne intentions des propriétaires, une estimation dit que 80% des chevaux sont mal nourris. On ne parle pas de vraie malnutrition – les chevaux qui ont mangé tellement peu qu’ils ne sont plus qu’une squelette – mais de mauvais choix et de mauvaises habitudes.
On dit en anglais que la plupart des problèmes chez le cheval reste dans les trois F: «Feet, Food, Facilities» – les pieds, l’alimentation, les installations. Ici on parle de l’alimentation, bien sûr, mais tous est lié. Et les trois F – et leurs problèmes – sont pour la plupart issue de l’armée et, avec le cheval de loisir d’aujourd’hui, par la commerce. Le petit marché spécialisé qui a fourni des poudres et potions surtout aux agriculteurs est devenu un très grand marché où chacun vend un produit encore mieux et nécessaire pour la santé du cheval que l’autre… Le nombre de produits «essentiels» mais inutiles l’emporte sur le peu de produits qui peut être utile dans certaines circonstances.
Le cheval – domestique ou féral – est adapté à un régime bien sobre et varié, et de se nourrir en petites quantités réparties sur toute la journée. Leurs intestins sont chargés de bactéries qui décomposent la cellulose dans la nourriture avec une grande efficacité et rendent toute l’énergie dont le cheval à besoin. Cette énergie est disponible à chaque moment. Quand on nourrit le cheval avec des granulés, des céréales, essentiellement on le gave de sucre – l’amidon dans les céréales n’est que une forme de sucre; ce sucre bouleverse complètement les bactéries dans l’intestin qui le rend quasiment incapable de décompose la cellulose. Le cheval est donc privé de l’énergie en permanence et vit des pics d’énergie sucrée – comparable avec le Red Bull®.
Sachant comment les humaines réagissent sur la consommation de Red Bull®, on peut comprendre pourquoi un cheval nourrit dans cette façon peut être très agité mais rapidement fatigué. Ce régime peut créer un cheval imprévisible mais est certainement la cause de beaucoup de problèmes de santé: surpoids, ulcères de l’estomac (il est estimé que 80% de chevaux domestiques sont affectés), problèmes dentaires, problèmes de la peau etc…
Les chevaux qui montrent les tics, comme ronger le bois du box, sucer l’air, tourner en rond…, sont ennuyés et souvent essayent de dépenser l’excès d’énergie porté par une nourriture pas adaptée à leurs besoins.
Pour lutter contre tous ces problèmes, la commerce nous fournit d’un tel de suppléments merveilleux. Sauf que la plupart n’est pas essentiel et une bonne partie est surchargée de certains éléments. « Aucun problème, » vous pouvez penser; les excès seront excrétés. Mais ce n’est pas toujours le cas; l’équilibre entre les éléments est souvent critique. Une surcharge de fer empêche l’assimilation de cuivre et zinc, mais beaucoup de suppléments contiennent excessives quantités de fer. Ce n’est qu’un exemple.
Dans le régime du cheval féral, ces choses sont naturellement équilibrées; chez le cheval domestique, on ajoute et on jongle à volonté. Souvent on fait plutôt pire que mieux.
Ainsi quel est le meilleur pour nos chevaux? Simplement une nourriture éparse, variée et sobre mais de qualité; pas des herbes très riches comme beaucoup de pâturage dan le nord de l’Europe. Et quand la pré ne fournit plus assez, le foin est un bon alternatif.