La journée a commencé avec une petite exploration inattendue : la structure du pont de Saint Julien.
L’arche est constituée de trois caissons en béton juxtaposés qui vont d’une rive à l’autre. On peut visiter celui du milieu.
Sur le plan du parcours l’étape a été assez monotone : terrain plat, longues rives rectilignes des canaux d’alimentation des micro-centrales EDF. L’avantage c’est qu’on avance plus vite. Par contre, nous avons perdu plusieurs fois du temps à chercher la route qui était particulièrement mal balisée et faisait des détours inexplicables dans des lotissements (500m dans les zones résidentielles pour éviter 100m de rue avec trottoir!).
Une très belle surprise nous attendait cependant: l’arrivée sur Cazères,
qui est une bourgade magnifique, de même que le village voisin: Palaminy (quel drôle de nom pour la région).
Au sujet des chevaux: les blessures de Fleur sont propres et sèches – nous les soignons avec du Cothivet. Le gonflement a été minime et a déjà disparu, sans doute grâce au maintien de l’activité physique.
Hévéa il y a deux jours a été blessée à l’arrière du postérieur gauche: a priori un coup involontaire de Vermeil qui galopait trop près. Du Sulmidol a pu être utilisé car Hévéa a accepté le contact de la pommade. Aucun gonflement, aucune boiterie, plaie en cours de cicatrisation.
Par contre, à la pause ce midi, nous avons découvert une plaie de garrot débutante chez Hévéa, du coup nous n’avons pas remis le bât et Nathalie a monté avec la selle Barefoot. Ce soir ça n’allait pas plus mal.
C’est donc Vermeil qui repris le bât avec enfin un agencement qui semble satisfaisant. Mais il a un petit gonflement un peu sensible au niveau du dos – mauvais appui de la selle? ou chute d’hier? Nathalie le masse avec du Vetebiol (ancien Vegebom).
Les pieds nus de nos chevaux se portent, eux, à merveille.
Ils sont presque trop longs…
Ce soir nous avons perdu une demi heure à tourner en bourriques et en rond dans Boussens: le tracé du GR passe normalement par le stade, dont les barrières ne permettent pas le passage des chevaux. Nous avons donc contourné pour retrouver les balises au bord de Garonne. Nous les avons ensuite suivies à travers la ville et nous sommes retrouvés…à 50m de notre point de départ! Il était l’heure de s’installer pour la nuit, nous avons cherché un emplacement herbeux au bord de l’eau – pour faire boire les chevaux – et avons dû retraverser tout Boussens. Finalement, nous avons atterri au bord du « Lac de Boussens » qui est en fait une zone élargie de Garonne.
Il y a de nombreux oiseaux d’eau: canards, cormorans, goélands…
Dommage qu’il y ait aussi l’autoroute.
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Distance totale: ~139km