500 Kilomètres à cheval pieds nus

…les aventures de randonnée en France

L’Équipement – Le Reste

Campement
La Clôture des Chevaux
piquetLes piquets étaient faits à partir des arceaux en fibre de verre de nos anciennes tentes. Deux éléments ont généralement été suffisants en longueur pour faire un piquet (±1m10) repliable, ce qui a facilité le transport. Nous avons laissé la cordelette élastique à l’intérieur. Seize piquets permettaient ainsi de faire un paddock de 20m à 25m de côté. Chaque piquet était enfoncé de 5 à 10 cm dans le sol (pré-trou avec une sardine). Les quatre angles étaient stabilisés par des haubans (cordelettes + sardines de tente).
isolateurUn isolateur était vissé en haut de chaque piquet pour empêcher le ruban électrique de glisser –et non en tant qu’isolateur puisque la fibre de verre n’est pas conductrice–; une deuxième hauteur de ruban étaient tendue à mi-hauteur des piquets et calée par la jonction entre les deux hémi-piquets.
ruban électrique
Le ruban électrique. Nous avons choisi une largeur de 12mm qui offre un bon compromis entre visibilité, prise au vent et portabilité: nous avons pris un rouleau entier, soit 200m.
électrificateur Patura P30
L’électrificateur, Patura P30, compact et assez léger (600g), fonctionne sur 4 piles LR20 (ancien D) avec une autonomie de 45 jours en alimentation permanente.
La terre était une sardine de tente en acier de ±25cm.

Bien que plusieurs élastiques aient cassé, les piquets se sont révélés pratiques à utiliser. Un seul s’est fendu (c’est le risque avec la fibre de verre) mais il est resté utilisable. Évidemment il était plus difficile de faire les trous pour planter les piquets en terrain dur/caillouteux; peut-être un outil du diamètre des piquets aurait-il facilité les choses.
Les isolateurs étaient un peu encombrants mais ils nous ont donné satisfaction: très rapides à mettre en place et à enlever, très légers.
Le ruban était particulièrement fastidieux à enrouler chaque matin, bien à plat sur son support… Du fil électrique serait assurément plus commode, mais peut-être moins bien respecté par les chevaux.
L’électrificateur a très bien fonctionné, et nous n’avons pas eu besoin du jeu de piles pris en réserve. 

 
 
 
Tente : McKinley Nevada 3

3900g.
Modèle choisi pour sa légèreté malgré une place supplémentaire, son abside raisonnablement grande, et son faible encombrement une fois pliée dans le sac (par comparaison à la tente Quechua «2 secondes», surnommée jetable). 

La place supplémentaire s’est révélée indispensable pour ranger les sacoches (avec toutes les affaires personnelles: vêtements, tablette, téléphones, GPS, papiers, etc…). Les chaussures et les bacs, contenant l’alimentaire, étaient stockés sous l’abside. C’est aussi à l’abri dans l’abside que nous préparions les repas lorsqu’il pleuvait.
Les montage et démontage sont assez simples, même pour une seule personne –Tim étant occupé avec la clôture– mais pas adaptés à la pluie: on mouillait très vite l’intérieur de la tente. Par contre, une fois en place, la tente protège bien. Nous n’avons pas eu l’occasion de la tester par grand vent. Le système d’attache du double-toit aux arceaux par des liens à nouer est quand même malcommode –un système par clips, comme pour la toile intérieure, serait mieux. Comme probablement les autres modèles de tente en matière synthétique, la ventilation est insuffisante pour empêcher la condensation.
Bon rapport qualité/prix; et elle ne s’est pas du tout abimée.

Matelas autogonflables: McKinley Travel M38 Light 


850g chacun. Matelas individuels qui se gonflent en partie tous seuls quand on les déroule. Le gonflage se termine à la bouche. Choisis, malgré le poids, pour leur faible encombrement et leur confort bien supérieur aux tapis de sol en mousse. Il existe des matelas similaires nettement moins lourds, mais nous les avons trouvés trop chers.

Un achat très appréciable pour le confort fourni. Un peu fastidieux à dégonfler et rouler –ils veulent se regonfler à la moindre inattention! 

Sacs de couchage: Lafuma Active 5º

sacs de couchage
980g chacun. Choisis pour leur faible encombrement et la possibilité de les jumeler (ils sont symétriques : un a la fermeture à droite, l’autre à gauche).

Bon matériel, les fermetures éclair ont bien tenu le coup. Par contre, elles ne vont pas jusqu’au bout des sacs, ce qui gêne un peu quand ils sont jumelés (chacun a une «poche» individuelle pour les pieds!). Leur sac de rangement est muni de sangles de compression, ce qui diminue encore plus l’encombrement.
Nous avons trouvé la définition de 5º comme température de confort un peu exagérée: même à deux dans les sacs, il nous a parfois fallu garder des vêtements, malgré des températures positives.

 

La «Cuisine»
Réchaud: Primus Mimer Duo

Primus Mimer Duo
Un réchaud d’une bonne marque, acheté chez Décathlon en 2016. Compact, démontable, puissant (2800W).

Au bout d’une semaine de randonnée, soit environ 25 cycles de montage et démontage, le pas de vis pour fixer le réchaud à la cartouche de gaz a commencé à s’user, rendant l’opération de plus en plus complexe voire incertaine. Une semaine de plus et ça ne tenait plus du tout. Dans l’urgence, Tim nous a dépannés  avec un petit bout de ruban de clôture. Incident isolé sur un exemplaire défectueux ou bien défaut de qualité du métal? En tout cas, Décathlon nous l’a échangé contre un neuf après notre retour à Fenouillet, très gentiment.

Réchaud 2: Camping Gaz Twister Plus PZ

Réchaud Camping Gaz Twister Plus
Acheté à Vielha pour remplacer le premier dont nous sentions venir la fin. Démontable aussi, encore plus compact et un peu plus puissant que le Primus (2900W). Petit plus: il est équipé d’un allumage piezo.

Problème: il ne s’adapte pas sur toutes les cartouches, il lui faut les Camping Gaz® EasyClic® Plus! Introuvables à Vielha, même chez celui qui nous a vendu le réchaud lui-même. Il a fallu attendre Savignac-les-Ormeaux pour en trouver.
Vraiment très pratique –le système de fixation est encore plus facile que le Primus.

La Popote

±2 litres avec couvercle/poêle et poignée amovible, en aluminium, d’âge incertain… Légère mais plus fragile que de l’inox (elle a été un peu emboutie bien que rangée dans un des bacs rigides du bât).

Un volume bien adapté à nos besoins. Permet aussi de ranger du petit matériel pendant le transport: le réchaud, un briquet, une éponge, la petite cartouche de gaz, le café…
Gros problème: quand nous faisions la vaisselle, une couche d’aluminium se déposait sur l’éponge. La popote perd sa matière! Il vaudra mieux en changer.

Nous avions pris un deuxième sac à dos de 35 litres, fin et léger, transporté vide la plupart du temps, mais qui s’est révélé bien utile pour aller faire les courses (il aurait été suffisant pour une situation d’urgence).

Renouvellements et changements

Tarn 2021

Suite à notre «aventure» fin avril, nous avons perdu quelques articles de l’équipement, notamment la tente et les piquets de clôture.

Tente :

Les critères pour la tente n’ont pas changé mais la Nevada 3 de McKinley n’est plus disponible. Et donc la recherche nous a mené partout pour trouver un modèle similaire. Ni Intersport ni Décathlon n’avaient de tente à la fois aussi grande et aussi légère que l’ancienne Nevada 3; du coup, nous avons cherché sur internet et finalement sommes tombés sur une tente de la république tchèque, marque Husky, modèle Burton 2-3 qui pèse aussi ±3900g. Elle répond très bien à nos critères, peut-être même mieux que l’ancienne Nevada 3. Toujours facile à monter, et la fixation du toit est même plus adaptée. Il y a autant de place dedans mais maintenant nous avons deux absides où nous pouvons abriter nos affaires pendant la nuit sans encombrer «la cuisine».

La clôture des chevaux :

Les piquets de clôture nous ont posé des problèmes aussi. Il y a deux ou trois ans nous avons demandé à Décathlon s’il serait possible de récupérer des arceaux de tente mis au rebut à la fin de la saison d’exposition; en effet, il y en a toujours…et non, pas cette année! Par contre on peut acheter des arceaux de remplacement en fibre de verre ou en alu, ce qui représente un investissement non négligeable.
Nous avions aussi la possibilité d’emprunter un jeu de piquets (merci Philippe) – eux aussi en fibre de verre mais plus épais, bien lourds (3,2kg) et plus encombrants.

Nous nous sommes donc décidés, quand même, pour les arceaux en alu, même si c’est la solution la plus chère, car ils sont ultra-légers (1,1kg) et chaque tronçon n’a que ±37cm de longueur au lieu de ±52cm. L’inconvénient de l’alu est sa conductivité qui nécessite des isolateurs (comme nous avons déjà utilisé auparavant), mais eux-mêmes sont aussi encombrants et lourds. Un système d’isolation a donc été conçu en utilisant un bout de gaine plastique thermorétractable, avec des élastiques «coupe queue pour les agneaux» enfilés par dessus pour caler le ruban électrique.

Nous remercions chaleureusement Anne Caubet qui a offert les arceaux.

Traceur GPS :

Suite à la «perte» des chevaux en avril, nous avons recherché le moyen d’assurer leur traçabilité en cas de fuite. Il y a des «traceurs» qui n’ont pas besoin de connectivité – mais leur fonctionnement n’est assuré que dans le rayon de leur réseau WiFi ou Bluetooth, entre 10 et 50 mètres maximum et donc inutile pour nous. Il y a aussi des traceurs GSM/GPS, principalement pour les chiens. Ils fonctionnent sur les réseaux 2G/3G/4G mais sur abonnement chez le fournisseur et pour la plupart avec une autonomie jusqu’à cinq jours… Encore pas très utile pour nous.

Finalement, nous avons choisi un traceur GSM/GPRS/GPS, très compact avec une autonomie potentielle de sept jours sur chacune des deux batteries fournies. Il est moins étanche que ceux prévus pour les animaux; il nous faudra donc le protéger.

Papiers des chevaux :

La perte des papiers n’est pas complètement irrécupérable; on peut toujours demander des duplicata. Mais c’est relativement cher et on perd quand même toute l’historique de santé incorporé dans le livret (vaccinations etc…). Il est donc plus prudent de porter les copies des livrets – en l’occurrence au format A5 et plastifiées…

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