500 Kilomètres à cheval pieds nus

…les aventures de randonnée en France

Bienvenue dans le Val d’Aran, Fleur!

Ce matin, surprise, il faisait grand beau. Et très frais: 3°C. Les sommets étaient blancs. Nous avons fini de monter le col par la route (+300m), seule voie possible, et avons atteint la frontière espagnole. Pour la descente (-600m) nous avons rapidement emprunté un chemin VTT (en espagnol, BTT!) qui recoupe les lacets de la route jusqu’à Bossòst. Le long du parc animalier Parque Aran, ce chemin franchit un ru grâce à deux ponts de bois, rendus extrêmement glissants par les pluies dernières. Nous aurions mieux fait de les contourner: Vermeil et Hévéa ont réussi à les franchir sans trop de mal, mais Fleur a glissé sur le bord et s’est bien râpé l’intérieur du postérieur droit. Au moment où le gauche est presque guéri! Cette fois encore, heureusement, les plaies sont assez superficielles et la pauvre Fleur a pu reprendre la marche tout de suite et sans boiter.


La descente continue jusqu’à un petit belvédère devant la chapelle de San Antoni, qui offre un point de vue superbe sur Bossòst et la vallée de la Garonne (eth Garona). Le chemin emprunte ensuite une ancienne voie pavée très raide; nous avons fini à pied – une rando à cheval c’est aussi savoir marcher quand nécessaire.


Curieusement la végétation dans le bas de la vallée n’a rien à voir avec celle de Luchon. Pas de pins mais des feuillus type chêne et même une plantation de peupliers. Le climat semble bien plus clément.

Pause de midi à Bossòst au bord d’eth Garona où nous avons rencontré un pêcheur venu d’Agen et ancien cavalier…


Cela doit-il devenir une habitude? Notre remise en route a été saluée par les premières gouttes de pluie. Et le mauvais temps s’est de nouveau installé, rendant la suite du chemin bien compliquée à un endroit: un passage rocheux glissant et avec une grosse flaque au milieu.

 

Vermeil et Nathalie sont tombés, sans autre mal qu’une éraflure sur la jambe de Vermeil; heureusement qu’il n’était pas ferré! Fleur a beaucoup hésité et après que Tim soit descendu de cheval, a finalement contourné et sauté, bousculant son meneur qui a roulé entre ses pieds. Sans mal, ouf! Seule Hévéa est passée sans encombre. La suite du chemin a été plus tranquille, rejoignant pour quelques mètres la grande route de la vallée puis une route mal goudronnée et caillouteuse, inconfortable pour les chevaux.

Ce chemin nous a amenés à es Bòrdes, où nous avons vainement espéré trouver un gîte. Du coup, nous sommes à nouveau sous la tente sous la pluie, à côté du cimetière.


Une idée de Nathalie pour essayer de finir de faire sécher le linge: fabriquer un étendoir avec de la cordelette tendue à l’intérieur de la poubelle à végétaux du cimetière.


Résultat: échec complet, à cause l’humidité ambiante le linge est ressorti plus mouillé le matin que posé le soir!☹️

Pas du tout de réseau ce soir!

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Distance totale: ~279km

Une réponse

  1. Wow,
    Le reste de votre vie va vous sembler souple ensolleilé en facile comme tout!!

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